Koenigshoffen :Histoire romaine et dynamisme actuel

L’essentiel à retenir : Koenigshoffen, quartier de Strasbourg, dévoile ses racines romaines via L’Allée aux Tombeaux, site découvert lors des travaux du tramway. Datant des Ier-IIe siècles, ce lieu révèle une nécropole avec aménagements, dont une maquette en bronze à l’échelle 1:25. Miroir de l’histoire strasbourgeoise, il renforce l’attractivité du quartier au-delà de sa mixité sociale.

Koenigshoffen, simple quartier résidentiel ou trésor historique méconnu ? Ce coin de Strasbourg, traversé par la route des Romains, cache un passé fascinant révélé par l’Allée aux Tombeaux, site archéologique dévoilant des sépultures du Ier siècle. Derrière ses façades, c’est toute l’histoire de Strasbourg, de ses origines romaines à ses projets modernes, qui se dévoile ici, mêlant mytènes et innovations. L’espace d’interprétation paysager inauguré en 2020, avec ses maquettes en bronze et ses plantations médicinales, prolonge cette mémoire vive, tandis que le tramway et les rénovations récentes tracent un avenir dynamique pour ce quartier entre passé et avenir.

  1. Koenigshoffen en bref : Portrait d’un quartier strasbourgeois aux multiples facettes
  2. Un voyage dans le temps : L’héritage romain et l’histoire millénaire de Koenigshoffen
  3. Patrimoine et lieux d’intérêt : Que voir et découvrir à Koenigshoffen ?
  4. Vivre à Koenigshoffen aujourd’hui : Entre dynamisme, projets et vie de quartier
  5. Koenigshoffen pratique : Transports, services et démographie

Koenigshoffen en bref : Portrait d’un quartier strasbourgeois aux multiples facettes

Koenigshoffen, le plus ancien quartier de Strasbourg, incarne une histoire millénaire mêlée à l’identité même de la ville. Situé à l’ouest de la Grande Île, il repose sur un passé romain méconnu, révélé par des découvertes archéologiques exceptionnelles. Ce lieu, à la croisée des époques, n’est pas seulement un témoin du passé, mais un espace vivant en pleine métamorphose, où le patrimoine antique dialogue avec les enjeux contemporains. L’Allée aux Tombeaux, espace d’interprétation paysager inauguré en 2020, matérialise cette connexion entre les époques, avec ses maquettes en bronze et ses plantes romaines.

Un quartier historique aux portes du centre-ville

Koenigshoffen joue un rôle clé dans le tissu urbain strasbourgeois. Son emplacement, à deux pas du centre-ville, en fait un point de passage incontournable. Moins connu que le quartier de la Petite France, il cache pourtant des trésors d’un passé oublié. La route des Romains, axe principal du quartier, raconte à elle seule vingt siècles d’histoire, reliant le présent au temps où Argentoratum, ancêtre de Strasbourg, s’imposait comme place forte romaine. Cette voie, tracée dès le Ier siècle, fut un pilier du commerce et de la mobilité antique.

Géographie et morphologie : De Koenigshoffen-Est à Koenigshoffen-Ouest

Le quartier se divise en deux parties distinctes. Koenigshoffen-Est, cœur historique, concentre un tissu urbain dense avec ses maisons à colombages, ses immeubles des années 1960 et ses vestiges antiques. À l’ouest, le paysage change : des résidences plus récentes et des espaces verts dessinent une ambiance résidentielle. La route des Romains, artère centrale, traverse cette dualité, reliant le passé aux projets modernes comme la réintroduction du tramway en 2020. Les noms des rues, comme la rue Trajan ou la rue Constantin, rappellent cette continuité entre l’Antiquité et l’urbanisme contemporain.

Une première impression : L’ambiance d’un quartier en pleine mutation

Koenigshoffen surprend par sa vitalité. Quartier populaire et cosmopolite, il incarne une mixité sociale rare. Les projets de rénovation, comme l’opération HABITER (7,8 millions d’euros investis), visent à restaurer le patrimoine tout en revitalisant l’espace public. Malgré des défis, le quartier bouge : ses écoles, comme l’école des Romains, et ses initiatives culturelles, telles que le musée Vodou dans l’ancien château d’eau, témoignent d’une énergie renouvelée, prolongeant son héritage antique par une vision tournée vers l’avenir. Des espaces comme le parc des Romains, aménagé pour les familles, et les projets écologiques de l’école renforcent cette dynamique.

Un voyage dans le temps : L’héritage romain et l’histoire millénaire de Koenigshoffen

Koenigshoffen est bien plus qu’un simple quartier de Strasbourg. Derrière ses rues animées et ses espaces verts se cache une histoire millénaire, où chaque pierre raconte une époque oubliée. Saviez-vous que ce quartier abrite l’une des plus anciennes traces d’occupation humaine en Alsace ? De l’Antiquité à l’ère industrielle, Koenigshoffen incarne une mémoire vivante, entre antiquité et modernité. Aujourd’hui, ce quartier allie ce passé riche à une dynamique contemporaine, où les vestiges romains attirent autant les archéologues que les curieux.

Aux origines de Strasbourg : Koenigshoffen, berceau d’Argentoratum

Le nom d’Argentoratum résonne comme le premier écho de Strasbourg. Établi au Ier siècle après J.-C. par la VIIIe légion Augusta, ce camp militaire s’inscrivait dans un projet plus vaste lancé dès 12 av. J.-C. par Néron Claudius Drusus. Koenigshoffen, situé à l’ouest du camp romain, était alors un vicus civil prospère, jalonné de voies stratégiques comme la route des Romains, toujours empruntée aujourd’hui. Ce lien géographique ancre Koenigshoffen dans un passé stratégique, où le Rhin marquait la frontière de l’Empire romain.

Le mithraeum découvert en 1911 sous l’église Saint-Paul prouve l’importance du culte romain. Parmi les fragments retrouvés, la célèbre tauroctonie, conservée au Musée Archéologique de Strasbourg, illustre la dévotion des soldats à Mithra. Une inscription latine révèle même que Caius Celsinius Matutinus, vétéran de la Legio VIII Augusta, restaura le sanctuaire à ses frais, avant que les chrétiens du IVe siècle ne brisent les effigies païennes. Ces témoignages révèlent un quartier vivant, où religion, art et identité romaine se mêlaient avant de céder la place à la chrétienté.

L’Allée aux Tombeaux : Une nécropole romaine unique mise en valeur

En 2020, un espace d’interprétation paysager a transformé une zone autrefois délaissée en un lieu de mémoire. Situé au 2 route des Romains, ce site révèle les secrets d’une nécropole des Ier et IIe siècles après J.-C., mise au jour lors des travaux du tramway. Les fouilles ont dévoilé des tombes alignées comme autant de voix silencieuses racontant la vie quotidienne de ce vicus. Voici ses éléments clés :

  • Des aménagements au sol marquant les contours des anciens monuments funéraires, permettant de visualiser leur disposition.
  • Une maquette en bronze à l’échelle 1:25, offrant une reconstruction tangible des tombes avec leur structure en pierre.
  • Des panneaux explicatifs détaillant les rituels funéraires, des offrandes déposées aux inscriptions gravées sur les stèles.
  • Des plaques gravées au sol indiquant les noms des légionnaires, tirés des stèles retrouvées, comme celle de Lucius Marcius, soldat de la Legio VIII Augusta.
  • Des plantations d’espèces romaines (romarin, sauge, myrte), illustrant les usages médicinaux et culinaires de l’époque.

Ce projet, accessible près de l’arrêt Parc des Romains, incarne une approche innovante de la conservation du passé. Les allées en gravier invitent à la promenade, tandis que les espèces végétales éveillent les sens et les mémoires anciennes. Les visiteurs peuvent ainsi se représenter la vie de ce quartier à l’époque romaine, entre rites funéraires et pratiques quotidiennes.

Du Moyen Âge à l’ère industrielle : Transformations d’un faubourg

Après le déclin de l’Empire romain, Koenigshoffen entre dans une phase plus floue. Bien que le nom « Königshof » évoque une hypothétique résidence mérovingienne, les preuves archéologiques restent minces. Les fouilles ont toutefois mis au jour des structures d’habitat des VIe-VIIe siècles, ainsi que des traces chrétiennes du Ve siècle sous l’église Saint-Étienne, marquant un tournant spirituel après le paganisme romain.

Le quartier connaît un renouveau au XIXe siècle avec l’essor industriel. La gare de Strasbourg-Koenigshoffen, inaugurée en 1841, devient le poumon économique du quartier. Son rôle historique s’inscrit même dans un épisode majeur : c’est ici que la capitulation de Strasbourg a été signée en 1870. Les brasseries locales, comme Prieur et Freysz, ont façonné l’identité ouvrière du quartier, leurs bières de qualité devenant des symboles locaux. Aujourd’hui, les anciens entrepôts abritent des lieux culturels, preuve d’une reconversion réussie.

Aujourd’hui, Koenigshoffen allie ce passé riche à une dynamique contemporaine. Les anciennes voies ferrées laissent place à des pistes cyclables, tandis que les vestiges romains attirent autant les curieux que les archéologues. Avec ses espaces verts, ses transports modernes et son héritage médiéval, le quartier incarne une mémoire vivante, où chaque rue raconte une ère oubliée. Les brasseries du XIXe siècle ont cédé la place à des lieux culturels, tandis que les vestiges antiques font la fierté des habitants. Koenigshoffen reste ainsi un quartier où passé et présent se conjuguent, entre racines profondes et avenir en marche.

Patrimoine et lieux d’intérêt : Que voir et découvrir à Koenigshoffen ?

Un patrimoine architectural et historique remarquable

Le Breuscheckschlössel, ou Tour du Schloessel, date de 1392. Ancienne tour de guet, elle défendait Strasbourg en bordure des routes menaçant la ville. Classée Monument historique depuis 1985, elle abrite aujourd’hui la Maison du Parc naturel Urbain, conservant son allure médiévale. Son rôle défensif s’inscrit dans un réseau de douze tours protégeant les faubourgs, détruites après la reconstruction post-1392.

Le Couvent des Capucins, construit en 1894, accueillait moines et église néoromaine Saint-Fidèle. Fermé en 2016, le site loge désormais des réfugiés et l’école Joie de Vivre. Ses étangs peu profonds (80 cm) servaient à stocker de la glace et permettaient le patinage, une pratique hivernale originale pour les moines.

Le Moulin du Kupferhammer, édifié en 1497, fut le premier moulin à papier de Strasbourg. Après des reconversions en moulin à poudre puis martinet à cuivre, il est détruit en 1870 pour dégager une zone militaire. Le site abrite aujourd’hui un centre éducatif, avec la villa Gruber rénovée en 2014, conservant des éléments de style néo-classique.

L’ancien Château d’eau de la gare, construit en 1878, abrite depuis 2014 le Château Musée Vodou. Ce lieu juxtapose architecture industrielle du XIXe siècle et collections d’art africain, dont des masques rituels et sculptures rituelles. Unique en Alsace, il révèle une identité culturelle contrastée, mêlant patrimoine local et ouverture internationale.

Les édifices religieux : Miroir de la diversité du quartier

  • L’église protestante Saint-Paul, de style néo-gothique, est un repère spirituel pour la communauté locale.
  • L’église catholique Saint-Joseph, visible de loin, symbolise la continuité religieuse avec ses vitraux colorés et son clocher rompu.
  • L’église Saint-Jean-Bosco, plus récente, s’adresse aux générations actuelles avec un intérieur épuré et un toit en pente douce.
  • L’église orthodoxe serbe Saint-Georges, récente, reflète les vagues migratoires contemporaines et l’ouverture interculturelle.

Le cimetière juif de Koenigshoffen, inscrit Monument historique, abrite 4 000 tombes. Parmi elles, les stèles des rabbins Jacob Meyer ou de l’inventeur du xylophone Sankson Jakubowski. Les inscriptions bilingues (hébreu, latin) et symboles gravés (mains de Cohanim, étoiles) reflètent l’intégration des défunts. Le carré des enfants, avec stèles replacées après la guerre, évoque des souvenirs poignants.

Espaces verts et culturels

Aménagé en 2020, le Parc des Romains explique la présence romaine à Strasbourg. Sur le site de l’Allée aux Tombeaux, une maquette en bronze 1:25, des stèles gravées et des plantes d’époque (cuisine, médecine) allient pédagogie et détente. Situé près de l’arrêt Parc des Romains, il incarne le lien entre histoire et nature, avec des essences romaines comme le laurier ou le thym.

Le CREPS (Centre de Ressources, d’Expertise et de Performance Sportive) anime le quartier depuis 1934. Créé sur l’ancien domaine Gruber, il mêle villas des années 1930 et installations sportives. La rue du Schnokeloch traverse un lotissement de 170 logements, dont la maison Gravelott’s, liée à Napoléon III. Ce pôle dynamise la jeunesse strasbourgeoise avec des formations et événements sportifs.

Koenigshoffen incarne une mémoire vivante, où le passé nourrit l’avenir. De la Tour du Schloessel aux étangs des Capucins, le quartier révèle une identité multiple : vestiges romains, édifices religieux variés et lieux de vie contemporains. Chaque espace raconte une page de son histoire, invitant à une découverte à la fois historique et culturelle.

Vivre à Koenigshoffen aujourd’hui : Entre dynamisme, projets et vie de quartier

Le « côté village » : Ambiance et vie communautaire

À Koenigshoffen, malgré son statut de quartier urbain, persiste une ambiance de village. Le marché de la place des Romains, ouvert tous les samedis matin, incarne cette convivialité. Y acheter des produits frais devient une occasion de rencontres, renforçant les liens entre habitants. Les fêtes de quartier, comme celle du 14 juin 2025 au Square Hasek, cristallisent cette solidarité, mêlant musique, jeux et partage. L’association JSK, grâce à ses activités culturelles et sociales, joue un rôle clé dans cette dynamique. Des ateliers intergénérationnels, des repas partagés ou des jardins communautaires maintiennent donc une cohésion rare dans un contexte urbain. Les animations de rue estivales, comme celles prévues en juillet 2025 dans les parcs du quartier, renforcent cette ambiance conviviale, offrant des activités gratuites pour les enfants de 6 à 12 ans.

Défis et perceptions : Au-delà des clichés

Koenigshoffen reste parfois associé à une image négative, héritée de certains épisodes de délinquance. Pourtant, cette réalité ne reflète qu’une partie de la situation. Le quartier fait face à des enjeux sociaux réels : 42 % des habitants de Koenigshoffen-Est vivent sous le seuil de pauvreté, tandis que 22,2 % des jeunes de 16 à 25 ans sont non scolarisés et sans emploi. Cependant, de nombreux résidents y sont profondément attachés, soulignant une mixité sociale et culturelle rare. Les chantiers liés au tramway ou aux rénovations de logements génèrent des tensions, mais le tissu associatif résiste. Pour qui parcourt ses rues, le contraste saute aux yeux : d’un côté, des initiatives citoyennes foisonnantes, de l’autre, des défis persistants. Une chose est claire : réduire Koenigshoffen à un simple « quartier chaud » relève d’une vision réductrice.

L’avenir en construction : Les grands projets de renouvellement urbain

Le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) redéfinit l’avenir de Koenigshoffen. Parmi ses axes prioritaires :

  • Amélioration et diversification de l’habitat (rénovation, nouvelles constructions).
  • Développement des transports en commun pour mieux connecter le quartier.
  • Création et rénovation d’équipements publics (écoles, centres sociaux, gymnases).
  • Valorisation des espaces verts et des lieux de rencontre.

L’arrivée du tramway, prolongé jusqu’à Wolfisheim en 2025, illustre cette transformation. La ligne F connectera bientôt des stations comme Gruber et Hohberg, améliorant l’accès au centre-ville. Les habitants, parfois inquiets des nuisances des chantiers, constatent cependant des avancées concrètes : rénovations d’espaces publics, création de pistes cyclables sécurisées. La Fête du Tram, prévue en juillet 2025, symbolisera cet ancrage dans le futur. Si les défis demeurent, le quartier évolue, entre préservation de son âme et modernisation audacieuse. Des consultations citoyennes, comme les « Stammtisch » organisés en 2024, ont d’ailleurs permis d’ajuster les projets pour mieux répondre aux attentes locales, notamment sur la préservation des arbres ou l’accessibilité des transports pour les seniors.

Koenigshoffen pratique : Transports, services et démographie

Se déplacer : Une accessibilité renforcée

Le tramway ligne F constitue l’épine dorsale des déplacements dans Koenigshoffen. En reliant les stations Faubourg National et Comtes en 6 minutes, il permet un accès rapide au cœur de Strasbourg. Avec une fréquence toutes les 15 minutes, ce mode de transport structure la mobilité des 25 000 habitants du quartier.

Les réseaux CTS augmentent l’accessibilité grâce à la ligne de bus 2, qui dessert Koenigshoffen toutes les 30 minutes. Bien que plus onéreuse (2 à 4 €), cette alternative offre une meilleure couverture des zones résidentielles. Les trajets en taxi, bien que rapides (2 à 3 minutes), restent accessibles avec un tarif compris entre 9 et 13 €, tandis que l’option piétonne depuis la gare centrale (2,4 km en 28 minutes) reste limitée à cause de l’absence de parcours sécurisés.

Le quartier en chiffres : Démographie et profil socio-économique

Indicateur Donnée Chiffrée (approximative)
Population totale Environ 25 000 habitants
Densité de population Élevée (zone urbaine dense)
Part des moins de 25 ans 28,5 % (quartier jeune)
Taux de logements sociaux 58,2 % (Koenigshoffen-Est)
Taux de pauvreté 42 % (Koenigshoffen-Est)

Koenigshoffen se singularise par sa jeunesse avec 28,5 % de résidents âgés de moins de 25 ans, un chiffre supérieur à la moyenne strasbourgeoise. Cette vitalité s’accompagne d’un fort taux de logements sociaux (58,2 % dans la partie Est), reflétant l’objectif d’inclusion sociale. Malgré un taux de pauvreté élevé (42 % dans le secteur Est), le quartier maintient une mixité sociale grâce à sa diversité résidentielle et son ancrage historique.

La proximité de l’Allée aux Tombeaux, site archéologique romain datant du Ier siècle après J.-C., représente un atout culturel majeur. Ce patrimoine millénaire, combiné à la modernité des infrastructures de transport, illustre la dualité du quartier entre tradition et innovation. Les aménagements paysagers autour de l’arrêt Parc des Romains, intégrant maquettes et végétation historique, renforcent l’identité locale tout en éveillant la curiosité des visiteurs.

Koenigshoffen incarne la richesse d’un passé romain révélé par l’Allée aux Tombeaux, où vestiges et plantes antiques racontent 2 000 ans d’histoire. Quartier en mutation, il allie dynamisme culturel, projets urbains ambitieux et cette mémoire vivante qui en fait un lieu unique à Strasbourg.

FAQ

Qu’est-ce que Koenigshoffen ?

Koenigshoffen est un quartier historique et dynamique de Strasbourg, situé à l’ouest de la Grande Île. Il se distingue par sa double identité : à la fois faubourg résidentiel dense et lieu chargé d’histoire, remontant à l’époque romaine. Le quartier est structuré en deux parties – Koenigshoffen-Est, plus ancien et proche du centre-ville, et Koenigshoffen-Ouest, plus résidentiel – et abrite une diversité d’habitats, de maisons à colombages aux logements sociaux. Grâce à son tramway (ligne F) et ses projets de renouvellement urbain, il reste un point stratégique pour les habitants et les visiteurs.

Quel est le code postal de Koenigshoffen ?

Le code postal de Koenigshoffen est le 67200. Ce code est partagé avec d’autres quartiers strasbourgeois et fait référence à la commune de Strasbourg, dans le département du Bas-Rhin (67). Il permet de situer géographiquement le quartier au sein de l’Eurométropole, facilitant l’organisation des services postaux et des déplacements.

Quelle est la ville la plus proche de Strasbourg ?

Strasbourg, chef-lieu du Bas-Rhin, est entourée de communes limitrophes appartenant à l’Eurométropole. Les villes les plus proches incluent Kehl (en Allemagne, à quelques kilomètres au-delà du Rhin), Illkirch-Graffenstaden et Ostwald, situées à moins de 10 km. Cependant, Koenigshoffen, en tant que quartier strasbourgeois, est directement intégré à la ville-centre, ce qui en fait un point central pour les déplacements intra-urbains, notamment via le tramway.

Quel est le code commune de Strasbourg ?

Le code commune de Strasbourg, attribué par l’INSEE, est le 67482. Ce code unique identifie la commune dans le registre national et sert à la gestion administrative, statistique et électorale. Il distingue Strasbourg des autres communes du Bas-Rhin, tout en facilitant son intégration dans les bases de données régionales et nationales.

Quelle est la signification du code postal ?

Le code postal, en France, est un numéro à cinq chiffres qui localise précisément une adresse. Pour Koenigshoffen (67200), le premier chiffre (6) désigne la région Grand Est, le deuxième (7) le département du Bas-Rhin, et les trois derniers (200) correspondent à un secteur spécifique de Strasbourg. Ce système, géré par La Poste, optimise le tri et la livraison du courrier. Ainsi, le 67200 symbolise à la fois l’ancrage régional et l’identité locale de Koenigshoffen au sein de l’Eurométropole strasbourgeoise.

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