Salaire pilote de ligne : tout ce que vous devez savoir

Points clés	Détails à retenir
💰💼	Découvrez le salaire moyen d’un pilote de ligne et les différents éléments qui le composent.
🔢👩‍✈️	Apprenez comment les heures de vol, le type d’aéronef et l’expérience influencent le salaire d’un pilote de ligne.
🏙️✈️	Explorez les différences de salaire entre les différents types de compagnies aériennes et les diverses destinations de vol.

Êtes-vous passionné par l’aviation et intéressé par une carrière de pilote de ligne? Avant de vous lancer, il est important de bien comprendre le salaire moyen d’un pilote de ligne et les éléments qui y contribuent. Dans cet article, nous vous expliquerons tout ce que vous devez savoir sur le salaire des pilotes de ligne. Nous discuterons des différentes variables qui affectent le salaire, telles que les heures de vol, l’expérience et le type d’aéronef. De plus, nous vous présenterons les différences de salaire entre les compagnies aériennes et les destinations de vol. Continuez votre lecture pour en savoir plus sur le salaire d’un pilote de ligne.

01 | Combien gagne réellement un pilote de ligne en 2024 ?

Je vais aller droit au but : le salaire d’un pilote de ligne fait rêver… mais il varie énormément selon de nombreux critères. En France, un pilote débutant touche en moyenne entre 3 000 et 5 000 euros brut par mois. Cela correspond à environ 2 300 à 3 800 euros net. Rien de fulgurant pour un premier poste, surtout quand on connaît le coût de la formation.

Mais avec l’expérience, les chiffres grimpent en flèche. Un commandant de bord chez Air France peut atteindre 12 000 à 18 000 euros brut mensuel. Chez Emirates, certains pilotes long courrier expérimentés dépassent même les 20 000 euros mensuels. Autant dire que les disparités sont énormes, et qu’il faut voir au-delà du simple chiffre moyen.

Voici un tableau pour vous donner une idée :

Statut	Salaire mensuel brut	Entreprise
Copilote débutant	3 000 – 5 000 €	Air France, EasyJet
Copilote confirmé	6 000 – 9 000 €	Transavia, Ryanair
Commandant de bord	10 000 – 18 000 €	Air France, Emirates
Pilote long courrier senior	18 000 – 20 000 €+	Qatar Airways, Singapore Airlines

02 | Quels facteurs influencent la rémunération d’un pilote de ligne ?

Ce métier n’obéit pas à une grille classique. Votre ancienneté, le type d’appareil que vous pilotez, la compagnie pour laquelle vous travaillez ou encore la zone géographique où vous exercez influencent largement votre paie.

Par exemple, piloter un A320 sur du court courrier n’offre pas les mêmes primes qu’un Boeing 777 sur du long courrier. Autre point crucial : la compagnie. Un pilote chez Ryanair n’est souvent pas salarié, mais sous contrat de freelance via une société écran. Ce modèle tire les revenus vers le bas malgré des horaires similaires à ceux d’un salarié.

Perso, je trouve que cette précarisation est frustrante, surtout face à des responsabilités aussi lourdes. En revanche, ceux qui intègrent Emirates ou Qatar Airways, en plus d’un bon salaire, bénéficient souvent d’avantages non négligeables : logement, impôts réduits, billets gratuits… Là, le package total vaut vraiment le coup.

03 | Comment le salaire évolue-t-il au fil de la carrière ?

Au départ, un jeune titulaire de l’ATPL commence souvent en tant que copilote sur des vols court ou moyen-courrier. Les premières années, il faut faire ses preuves, accumuler un maximum d’heures de vol et gravir les échelons.

La progression peut être rapide pour les plus motivés. En 5 à 10 ans, il est tout à fait possible d’accéder au cockpit en tant que commandant de bord, surtout dans certaines compagnies en croissance rapide. Et c’est là que les salaires explosent.

Un commandant vole en moyenne plus, touche des primes d’ancienneté, des indemnités de vol de nuit ou long-courrier… et une réelle reconnaissance. J’ai rencontré un pilote qui a vu son revenu doubler entre sa 6ᵉ et 10ᵉ année de carrière.

Enfin, certains évoluent vers des postes de formateur/instructeur. C’est souvent mieux payé – autour de 20 000 €/mois pour les meilleurs – et ça permet de transmettre sa passion à la nouvelle génération. Ce volet pédagogique m’attire de plus en plus.

04 | Salaire pilote de ligne : la France face au reste du monde

Je vais être franc : si vous visez un très haut revenu, il faut regarder à l’étranger. En France, les salaires sont généralement bons mais fiscalement désavantagés. À poste équivalent, un pilote à Dubaï ou Singapour gagne souvent 30 à 50% de plus, net d’impôts…

Voici quelques repères :

Pays	Salaire annuel moyen (brut)	Commentaires
France	80 000 à 180 000 €	Écarts importants selon l’expérience
Émirats Arabes Unis	180 000 à 250 000 €	Pas d’impôt sur le revenu
États-Unis	100 000 à 250 000 €	Volume de vol plus élevé
Japon	160 000 à 230 000 €	Postes très sélectifs

À vous de voir si vous préférez rester proche de chez vous ou saisir une opportunité internationale. Mais il est clair que la mobilité peut être un levier de carrière à ne pas sous-estimer.

05 | Quel est le coût pour devenir pilote de ligne ?

C’est LA question qui revient sans cesse : « Combien faut-il investir pour devenir pilote ? » Honnêtement, c’est un vrai pari financier.

Si vous passez par une formation privée, comptez entre 70 000 et 120 000 euros, parfois plus. C’est un vrai frein pour beaucoup. À l’inverse, l’ENAC (École Nationale de l’Aviation Civile) offre une formation d’État, très sélective, mais largement subventionnée. Elle forme les meilleurs, et l’accès se joue souvent dès le lycée.

Certains financent leur formation par des prêts étudiants ou de longues années d’économie. Et pourtant, beaucoup témoignent que le jeu en vaut la chandelle. Une fois intégré dans une bonne compagnie, le retour sur investissement peut être très rapide : 3 à 5 ans pour rembourser.

Un ami pilote m’a confié avoir tout misé sur sa passion, malgré 90 000 euros de frais initiaux. Il a tout remboursé en 4 ans chez Emirates. C’est vrai que ça demande du courage… et un peu de chance aussi.

06 | Témoignages : la réalité derrière le cockpit

J’ai eu la chance d’échanger avec plusieurs pilotes à différents stades de leur carrière. Ce qui revient souvent ? C’est que ce métier est autant une vocation qu’un engagement.

Alex, 32 ans, copilote sur A320 chez Transavia, me disait : « Mon salaire est d’environ 5 500 euros brut, ça peut paraître énorme, mais avec les frais, l’instabilité des plannings et les déplacements, ce n’est pas royal. »

De l’autre côté, Sophie, commandante de bord chez Air France, explique : « Oui, je gagne autour de 15 000 euros brut. Mais je suis maman, souvent loin, et je n’ai plus 30 ans… Cela demande une vraie gestion de sa vie perso. »

Leur avis est clair : pour ceux qui aiment voler, ce métier est irréprochable. Mais il ne faut pas y aller uniquement pour l’argent. Car derrière le glamour du cockpit se cachent des réveils à 4h du matin, des atterrissages dans le brouillard et parfois une grosse fatigue mentale.